Ce mois-ci, je nous propose de regarder avec sincérité tous ces moments où nous avons eu envie de fuir devant l’adversité et la lourdeur des enjeux sociétaux. Avons-nous le droit de quitter l’arène, et comment retrouver l’élan quand nous nous sentons à bout de forces ? Réponses à partir de notre cerveau limbique, des jōhatsu, et un tiers-lieu...
Le monde est dur et complexe.
Et quand on lit L’heure des prédateurs de Giuliano Da Empoli, dans lequel il affirme que l’ère des démocraties était sans doute une parenthèse, nous voici plongés dans une vision d’un monde où les puissants ont retrouvé la brutalité des Borgia, tels que les décrivait Machiavel, où ce n’est plus le débat qui est recherché mais la déstabilisation et la force.
J’évoque cet ouvrage dans ma chronique de novembre “Par les mots qui courent…” sur Euradio, autour de la question : Quel régime ?
Pour y répondre, je fais ici appel à Henri Laborit qui, dans L’éloge de la fuite (1976) décryptait le fonctionnement du vivant en cas de situation de stress et l’extrapolait à la vie en société.
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